vendredi 14 juillet 2017

Les autorités contrôlent la charge à l’essieu et le gabarit de «Diamniadio»

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En vue de  prendre en charge le problème de l’insécurité sur les routes, le ministère des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement a fait hier, une visite au site de pesage de Diamniadio.
                                      
Un véhicule poids lourd s’arrête sur le pèse-essieux, et immédiatement, l’acquisition des données se transmet vers l’unité centrale, puis, le boîtier électrique de traitement transmet les données vers le Pc avec un logiciel d’enregistrement de données d’acquisition et traitement d’exploitation de la base de données par le logiciel d’établissement de rapports et statistiques et voici l’impression des résultats. Puis, un autre et un autre, jusqu’à  près d’une cinquantaine de camions dans la matinée. C’est ainsi que fonctionne le système de pesage à «Diamniadio». C’est un vent poussiéreux qui accueille journalistes et autorités. Descendant des bus et autres véhicules, la délégation rejoint vite la tente qui fait face au poste de pesage pour la visite de contrôle. L’un des cinq (5) sites en service pèse essieu fixe au Sénégal a été visité par la direction routière et les représentants du Groupe Afrique pesage. La mise en œuvre du contrôle de la charge à l’essieu vise à réduire le taux de surcharge de 20% par an, à sauvegarder le patrimoine routier, à réduire le taux d’usure des véhicules de transport de marchandises et enfin, atteindre un taux maximal de surcharge de 10% en 2017. En effet, les surcharges des camions de transport de marchandises provoquent des dégradations sur le réseau routier national, dont le coût de la réparation est estimé à 45 milliards de Francs Cfa. Cette visite entre donc, de l’avis de la directrice des routes, Marième Ndoye, dans le cadre  des activités du comité mis en place au ministère et au sein duquel les transporteurs font remonter les difficultés qu’ils rencontrent au contrôle de la charge à l’essieu. A retenir que depuis lors, les tolérances ont été harmonisées à 20% sur les poids et charges à l’essieu et à 80% sur les amendes, soit 4000 Franc Cfa la tonne dans le pays et 12000 Franc Cfa si le transporteur sort du territoire national.
Les transporteurs réclament le panneau d’affichage

Même s’il s’agit d’un effort à saluer dans la lutte contre les surcharges sur les routes pour la plupart, les transporteurs eux, dénoncent la «non fiabilité» des instruments de contrôle. Il y aurait eu, par le passé, un afficheur qui montrait la charge exacte du camion, mais hier lors de la visite, ils ont souligné l’absence de ce panneau d’affichage. Autres manquements, selon le secrétaire général du syndicat des transporteurs du Sénégal, Gora Khouma,  il y a deux systèmes de pesage, mais ils préfèrent n’en utiliser qu’un seul. «Le Sénégal n’a pas encore un bon parc, l’Etat du Sénégal devait attendre  que le parc soit renouvelé pour qu’on puisse avoir des véhicules répondant à ces normes. Nos camions ne peuvent continuer qu’avec le système de pont-bascule et non avec le pèse-essieux. Nous ne disons pas que nous n’en voulons pas, mais nous réclamons la fiabilité et le sérieux dans le travail», dit-il. Ils ont également confirmé la tenue d’une grève qui se déroulera du 26 au 28 février 2015.

Madame la directrice a rassuré que des dispositions seront prises d’ici à la fin du mois pour la remise en service des afficheurs, qui «vont contribuer au respect et à la confiance vis à vis des transporteurs».
                                                                                                                                                 19/04/2015

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