
Face à
la presse, Coumba Gawlo Seck a présenté son nouvel opus, «Sen Gawlo yeksina».
Ceci entre dans le cadre de la célébration de ses 25 ans de présence sur la
scène musicale…
La diva à la voix d’or rayonne dans une tenue
décontractée et haut perchée sur des talons. Dans son antre, où elle concocte
de belles sonorités pour les férus de sa musique, à Sacré-Cœur, Coumba Gawlo
distribue des sourires à n’en plus finir. Heureuse de baptiser son nouveau
«bébé», à l’occasion d’une séance d’écoute avec la presse, la chanteuse a tout
mis en œuvre pour que la fête soit belle. Des baffles, disposés un peu partout
dans la pièce devenue trop exiguë pour la circonstance, distillent les mélodies
de son dernier opus, «Sen Gawlo Yeksina». Affalée sur un divan, face à ses
invités, la reine du jour écoute religieusement les tubes passés un à un. Mine
enjouée, elle se délecte, en même temps que les pisses-copies. 30 minutes
après, le spectacle prenait fin, place à la présentation de l’album. Coumba
Gawlo, en parfaite oratrice, déroule son speech. «C’est un album tradi-moderne
de 6 titres (Sen Gawlo Yeksina, Diery Dior Ndella, Ndamello, Ndiawnaré, Chambre
105, Ngougou-ouri)», précise-t-elle d’emblée. En bonus, un 7e
morceau, «Woy rek ma war», que la chanteuse, veut imposer comme un hymne,
histoire de célébrer sa riche carrière. Une carrière qui dure depuis un quart
de siècle et pendant laquelle, elle n’a cessé de faire rêver les mélomanes.
Dans cette nouvelle production, Coumba prône un retour aux sources, à travers
la Culture et la Tradition orale. Par la même occasion, l’interprète de «Pata
Pata» rend un vibrant hommage aux artistes traditionnels, de la trempe
d’Abdoulaye Mboup, Ndiouga Dieng, Fatou Kiné Mbaye, sa propre mère. Ces
précurseurs qui ont donné une touche purement africaine à la musique
sénégalaise, grâce aux instruments traditionnels. La diva a également plaidé
pour la paix et la concorde nationale. Revenant sur le titre de l’album «Sen
Gawlo Yeksina», elle renseigne que c’est pour elle, une manière de montrer sa
fierté d’appartenir à une famille griotte et Gawlo, qui lui a appris à respecter
les valeurs. C’est aussi pour elle, un moyen de remercier son public qui la
suit depuis toutes ces années. Et pour la perfectionniste qu’elle est, cela
passe forcément par la rigueur qu’elle met dans la confection de ses albums. Le
résultat au bout de l’effort, Coumba se surprend même à être fière de ses
œuvres. «En écoutant mes morceaux, j’éprouve un sentiment de fierté. Je me
surprends à vouloir percer ce mystère de la vie, lorsque j’ai des mélodies. Je
me dis alors que Dieu est Grand. Je Lui rends grâce car, Il m’a tout donné»,
lâche-t-elle mélancolique et joviale à la fois, comme la plupart de ses
chansons.
Sur un autre ton, un autre registre, Coumba Gawlo a
abordé le programme lié aux festivités de ses 25 ans de musique. Un programme
riche et alléchant sur plusieurs dates, pour tous les âges. Comme quoi, un
quart de siècle, ça se fête !
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